

De l'orphelinat au grade de Rabbin
A neuf ans, il était devenu orphelin de père.
Sa mère estima qu’elle aurait du mal à se remarier avec un enfant à
charge et décida donc de le confier à un orphelinat juif. Là, on lui
assura que tout se passait selon les règles du judaïsme et qu’on respectait le Chabbat. Mais ce n’était pas vrai. Bien vite, le petit Israël fut contraint de travailler Chabbat.
Il sentait que ce n’était pas correct ; cependant comme il n’avait pas
reçu une grande éducation juive et qu’il était plutôt timide, il
souffrit en silence.
Mais un jour il entendit parler d’un grand
Rabbi à Brooklyn, Rabbi Yossef Its’hak Schneersohn de Loubavitch : il
donnait de très bons conseils et accordait des bénédictions qui se
réalisaient. Il allait essayer…
Il lui fallut quelques jours
pour trouver l’adresse du Rabbi puis pour écrire la lettre. Après, il
fallut trouver l’argent pour acheter un timbre et trouver l’audace
nécessaire pour glisser l’enveloppe dans une boîte postale sans être
remarqué. Il y parvint mais il ne reçut pas de réponse.
Il
avait presque oublié cet épisode – après tout qui était-il pour mériter
une réponse ? – quand quelques semaines plus tard, il reçut une lettre
de Brooklyn ! C’était un triple miracle ! D’abord c’était la première
lettre qu’il recevait de sa vie ! D’autre part, un grand et saint Rabbi
avait pris la peine de lui écrire. Enfin, personne n’avait intercepté,
ni sa lettre à lui ni la réponse du Rabbi.
Rabbi Yossef Its’hak
le remerciait pour sa lettre et lui conseillait de ne pas s’inquiéter
car le peuple juif doit toujours être fort et fier d’être le peuple de
D.ieu. Il lui souhaitait aussi Mazal Tov pour sa Bar Mitsva qu’il
célébrerait bientôt et il affirmait que quand il commencerait à mettre
tous les jours les Téfilines, tout irait mieux.
Quand il
approcha de son treizième anniversaire, sa mère lui apporta une paire de
Téfilines. C’est à cette époque que l’orphelinat l’affecta à un autre
travail plus lucratif et pour lequel il n’était pas obligé de travailler
Chabbat. La bénédiction du Rabbi commençait à se réaliser.
C’est ainsi que, petit à petit, il parvint à économiser un peu d’argent,
à acquérir une certaine indépendance. A l’âge de quinze ans, il quitta
définitivement l’orphelinat.
Le temps passait et il appréciait de plus en plus la compagnie des ‘Hassidim de Loubavitch.
En 1950, Rabbi Yossef Its’hak quitta ce monde ; son gendre, Rabbi
Mena’hem Mendel lui succéda. Il expliquait souvent, en termes clairs,
des concepts kabbalistiques complexes, comme la Création continue, le
caractère unique du peuple juif, la centralité de la Torah.
Aussi il
expliquait des phénomènes quotidiens, comme l’importance de
l’électricité : comment une énergie complètement invisible pouvait
produire des effets aussi extraordinaires que le froid, la chaleur, la
motricité, la lumière, la communication etc… Il suffisait d’appuyer sur
le bon bouton.
De même, expliquait-il, il appartient à chacun
d’entre nous de mettre en marche l’électricité, les capacités invisibles
dans chaque Juif et ainsi de connecter le monde entier à son Créateur.
Il suffit d’actionner le bon bouton.
C’est alors qu’on remarquera qu’un peu de lumière repousse beaucoup d’obscurité.
«Nous pouvons stopper souffrance et douleur, guerre et ignorance dans
le monde en éveillant dans chaque Juif son étincelle de judaïsme»,
répétait-il.
Les ‘Hassidim comprirent le message du Rabbi et se dispersèrent de par le monde pour répandre les idées de la ‘Hassidout.
Tous agissaient… sauf le jeune Israël. Il ne savait pas écrire ; même
parler lui était difficile car il souffrait d’un léger bégaiement. Il
n’avait pas d’argent et ne pouvait donc pas participer financièrement.
Il était timide et n’avait pas d’amis. Il tentait d’étudier la Torah,
mais ne parvenait pas à se concentrer très longtemps. Il pouvait prier.
Soudain, il eut une idée ! Le Rabbi précédent avait rédigé trois
fascicules sur l’étude de la Torah : ils avaient été traduits en
anglais. Israël acheta les fascicules, les colla ensemble avec du
carton, écrivit sur la couverture : «‘Hassidout – ‘Habad – Loubavitch»
et les glissa dans la poche de son manteau.
Il se rendit à la
bibliothèque municipale de Brooklyn, chercha la section «Judaïsme» et –
tout en vérifiant que personne ne le voyait – il glissa son triple livre
entre deux livres et partit – une action qui lui rappelait comment il
avait envoyé sa lettre au Rabbi des années plus tôt !
Il sortit
de la bibliothèque, tentant de dissimuler son émotion mais il avait
l’impression d’avoir accompli une mission d’espionnage très compliquée,
comme s’il était parvenu à s’introduire dans le Q.G. ennemi.
Des années plus tard, Israël se retrouva un soir dans le métro presque
vide. Il leva les yeux de son journal et aperçut un autre Juif en face
de lui.
Il engagea la conversation et l’autre raconta qu’il n’avait pas été toujours pratiquant. Ce qui l’avait ramené au judaïsme, c’était un livre formé de trois fascicules qui lui avait semblé étrange au milieu des livres bien couverts de la bibliothèque de Brooklyn.
Il l’avait
ouvert, l’avait trouvé intéressant, remarquable même et avait décidé de
s’impliquer davantage dans l’étude de la ‘Hassidout. Petit à petit, il
avait progressé et était devenu un Juif pratiquant qui élevait ses
enfants dans le chemin du Judaïsme.
Tout cela grâce aux fascicules déposés par le jeune Israël !
Ses efforts avaient été récompensés !
Israël Gagnant
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